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Economie et Développement Durable

3 mars 2009

Les sommets de la Terre

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Les sommets de la Terre sont des rencontres entre la plupart des dirigeants mondiaux. Ces réunions traitent de l'environnement et de l'état de la planète.

Leur finalité est d'émettre des traités  internationaux, des accords conclus sur le développement durable à échelle mondiale. Ainsi, la mise en application de ces traités peut prendre plusieurs années. En effet, chaque pays doit le signer puis l'appliquer. De ce fait, le traité n'entre en vigueur que lorsqu'un nombre suffisant de pays l'ont ratifié.
Les pays signataires d'un accord se réunissent une fois par an dans des "Conférences des parties". Les gouvernements y définissent les détails techniques du traité.

Les sommets de la Terre présentent un enjeu emblématique. C'est un indice d'une nouvelle façon de penser : une culture mondiale respectant l'écologie, visant à gérer ensemble les problèmes de la planète. Cette culture traduit le besoin d'une croissance qui doit se faire dans le respect de l'environnement.

 

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3 mars 2009

Les raisons du développement durable expliquées aux enfants.

Par Anne Jankéliowitch.

Dans le cadre d'une exposition pédagogique dans les écoles en France, pour sensibiliser les jeunes enfants au développement durable, voici une explication proposée :

"La Terre, notre planète, va mal, et c’est de notre faute.
Les habitants des pays riches, comme la France, consomment et gaspillent énormément. Aujourd’hui, on ne fait même plus la différence entre envie et besoin. Consommer toujours plus, c’est piller toujours plus les ressources naturelles que la planète a mis des millions d’années à créer (air, eau, océans, forêts, terres cultivables, biodiversité, pétrole), et qui ne se renouvellent pas assez vite pour satisfaire la demande croissante… Et rejeter toujours plus de pollutions et de déchets dans l’environnement, qui commence à être saturé…
Cette situation ne peut pas durer : les catastrophes écologiques et sanitaires montrent déjà les limites du système. Et cela ne va faire que s’aggraver : la Terre compte 6 milliards d’habitants ; en 2050, nous serons 3 milliards de plus.
Aujourd’hui, la grande majorité de l’humanité vit toujours dans la pauvreté. Des millions de femmes, d’hommes et d’enfants n’ont ni eau potable, ni électricité, ni éducation, ni assez à manger… Mais si tous les habitants de la terre vivaient comme nous, il faudrait deux planètes supplémentaires pour satisfaire leurs besoins !
Or, nous n’avons pas de planète de rechange.  Alors, comment améliorer les conditions de vie de tous les citoyens du monde sans épuiser définitivement la Terre ? Comment satisfaire les besoins des hommes d’aujourd’hui tout en léguant la Terre en bon état aux générations qui l’habiteront après nous ?
En apprenant à économiser et à partager de manière équitable les ressources, en utilisant les technologies qui polluent moins, qui gaspillent moins d’eau et moins d’énergie, et surtout en changeant nos habitudes de consommation et nos comportements. C’est cela, le développement durable. Ce n’est pas un retour en arrière, mais un progrès pour l’humanité : celui de consommer non pas moins, mais mieux. Il est devenu urgent d’agir. Nous en avons tous les moyens. Et surtout, le devoir."

Cette sensibilisation est simple et efficace. En effet, l'auteur touche du doigt les problèmes rencontrés par la population de nos jours, et propose quelques simples solutions. C'est cela, penser pour le développement durable.



3 mars 2009

Interview de Robert Bell (économiste américain)

ROBERT BELL : « La course aux énergies renouvelables va sortir le monde de la récession »             Propos recueillis par Marie-Béatrice Baudet.

 

Pensez-vous qu'après une grande phase d'expansion, l'économie mondiale est en train de tomber en récession ?

 

Nous sommes en train de vivre une crise massive qui succède, en effet, à une phase d'euphorie - j'allais dire de sur-euphorie - et, dans ce sens, nous nous inscrivons dans les lois classiques de l'économie, à savoir les cycles. Mais tout cela ne peut excuser les erreurs qui ont été commises par les responsables américains.

 

A savoir ?

 

La Fed, la Banque centrale américaine, a fait marcher à fond la planche à billets afin d'éviter que les Etats-Unis ne subissent un ralentissement trop violent après l'éclatement de la bulle Internet et la décision coûteuse d'entrer en guerre contre l'Irak. Cet argent facile a été à l'origine de la bulle immobilière actuelle. N'importe quel ménage américain désireux d'acheter une maison trouvait un financement auprès d'une banque, même ceux qui ne montraient aucun justificatif de salaire ou d'imposition : les établissements financiers les pénalisaient simplement via une taxe supplémentaire. Et si cela ne suffisait pas encore à gonfler les dépenses de consommation, le gouvernement Bush a de surcroît mis en place un programme important de réduction des taxes à destination, cette fois-ci, des plus riches. Seulement, pour financer tout cela, les Etats-Unis ont creusé leurs déficits, empruntant auprès du monde entier, le Japon et la Chine, en particulier. Résultat : le dollar s'est effondré et, par conséquent, puisque le prix du baril de pétrole s'exprime en billets verts, les producteurs désireux de maintenir leur pouvoir d'achat ont augmenté les prix de l'or noir.

 

Et la flambée des matières premières, une bulle, elle aussi ?

 

Concernant les matières premières, je ne parlerai pas de bulle, mais seulement de marché haussier. L'Asie (Chine, Vietnam, Malaisie, etc.) est en pleine ébullition et a besoin de cuivre, d'aluminium et de beaucoup d'autres métaux pour construire et transformer. De même, les pays émergents aspirent à mieux se nourrir et importent des denrées alimentaires dont les prix ont eux aussi fortement augmenté. Quoi qu'il en soit, le charivari actuel, et je pense en particulier à la hausse de l'énergie, va provoquer, comme l'histoire l'a déjà montré, un nouveau rebond mondial et je suis persuadé que celui-ci va être guidé par la volonté d'inventer l'après-pétrole, de créer un nouveau modèle énergétique.

 

Selon vous, nous allons assister, comme vous l'évoquez dans votre dernier ouvrage, à une ruée vers « l'or des énergies renouvelables »...

 

La convention démocrate vient de s'achever et cette question de la lutte contre le réchauffement - déjà largement évoquée par Al Gore - a été au coeur des débats de Denver. Combien faut-il investir ? Combien d'emplois vont-ils être créés ? Barack Obama avance le chiffre de 5 millions. Auriez-vous imaginé, il y a encore un ou deux ans, que l'un des rois texans du pétrole, T. Boone Pickens, allait se lancer dans un projet pharaonique de construction d'éoliennes déjà évalué à 2 milliards de dollars ? Le coût total devrait atteindre près de 10 milliards de dollars avec une capacité de production d'électricité proche de celle fournie par quatre centrales nucléaires en Espagne !

Ces investissements massifs ne sont pas le propre des Etats-Unis, en retard sur ce sujet par rapport à l'Allemagne, pays pionnier dans « l'industrie du vent ». Regardez ce qui se passe au Royaume-Uni qui prévoit un développement majeur de ses parcs éoliens. Cet immense défi de vouloir sauver la planète va être le moteur puissant qui va permettre de sortir les pays occidentaux de la récession. Ce développement industriel massif en énergie renouvelable, totalement réalisable avec les technologies opérationnelles aujourd'hui, est la chose la plus importante qui, selon moi, arrive au monde depuis 1945.

 

Mais vous dites aussi que tout cela pourrait mal finir avec l'éclatement de cette « bulle verte »...

 

Nous n'en sommes pas encore là. Mais il est clair que les marges de manoeuvre financières des gouvernements occidentaux sont si réduites que ces investissements massifs ne pourront être financés que par le marché, la Bourse. Les investisseurs chercheront la rentabilité et auront peur - d'ici une petite dizaine d'années - si les énergies renouvelables se banalisent trop. Il faudra éviter, cette fois-ci, les excès financiers en tout genre.

3 mars 2009

Le Grenelle environnement

Wikipédia définit le Grenelle d'environnement ainsi :
Le Grenelle Environnement (appelé "Grenelle de l'environnement" par abus de langage) est un ensemble de rencontres politiques organisées en France en octobre 2007, visant à prendre des décisions à long terme en matière d'environnement et de développement durable. Le terme « Grenelle » renvoie aux Accords de Grenelle de mai 1968 et désigne par analogie un débat multi-partie réunissant des représentants du gouvernement, d'associations professionnelles et d'ONG.

A titre informatif, les Accords de Grenelle étaient une réunion entre le gouvernement de Pompidou, les syndicats et les organisations patronales. Ils ne furent jamais signés, mais aboutirent entre autre à une augmentation du SMIG (Salaire Minimum Interprofessionnel Garanti).

La loi de programme des engagements du Grenelle Environnement, ou "Grenelle 1", fut adoptée le 28 octobre 2008 après un vote au Sénat, par une quasi unanimité. Les mesures qui y figurent sont consultablent sur le site officiel (http://www.legrenelle-environnement.fr).      

Il s'agit ainsi de plusieurs groupes, chacun traitant d'un sujet particulier. Par exemple, le groupe 4 avait pour mot d'ordre :  "Nos modes de production et de consommation ont une portée directe sur le développement durable : lorsque nous achetons un produit, nous pouvons privilégier des produits plus respectueux de l'environnement (mode de production, quantité d'emballage, provenance géographique...), des produits fabriqués dans des conditions sociales acceptables (rémunération à un plus juste prix, conditions de travail...). Face aux enjeux sociaux et environnementaux de notre siècle, nous devons passer à l'acte et consommer autrement". Dans ce cas là, il en résulte un rapport de 167 pages sur la question (consultable sur le site sus-nommé).

On peut dénombrer 8 groupes, ayant traités sur des sujets tel que les OGM, les déchets, le changement climatique, la production et consommation...

3 mars 2009

SOURCES

SOURCES:

-->Wikipedia ( pour des définitions et quelques chiffres)


-->
Portail de sites de référence sur le developpement durable : http://www.dmoz.org/World/Français/Sciences/Sciences_humaines_et_sociales/Economie/Développement/Durable/

-->Chiffre : état des ressources de la planète : http://lachaineverte.fr.msn.com/dossiers/ressourcesnaturelles/article.aspx?cp-documentid=6439956

-->BCDI : Recherche environnement (Alternatives économiques 20)

-->Science et vie  (on a utiliser un hors serie pour aider a rediger l'intro et quelques informations)

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3 mars 2009

Conclusion

Au début de ce TPE, nous nous étions posé une question : peut- on concilier la croissance économique et continuer à vivre comme nous le faisons avec le développement durable?

Tout d'abord, nous avons vu dans le premier axe l'origine de notre problématique. En effet, notre planète ne peut plus subvenir aux besoins d'une humanité en croissance perpétuelle qui n'économise pas les ressources naturelles. Nous avons ainsi remarqué qu'en plus d'une pollution conséquente de l'air, du sol, de l'eau, les ressources naturelles fossiles (tel que le pétrole) venaient à disparaître.

Ainsi, nous avons abordé dans le second axe une notion clé des politiques environnementales actuelles : le développement durable. Il semble donc qu'il soit essentiel de réagir, et cette forme de croissance verte est la solution la plus envisageable (et envisagée). Respecter l'environnement et ne pas bouleverser notre façon de vivre tout en assurant les besoins des générations futures, voici l'objectif que s'est fixé le développement durable. En parallèle, nous avons considéré un autre point de vue face à cette croissance infinie : la décroissance. Le but ne serait alors plus de croître économiquement (comme le fait toute société occidentale) mais de revenir à un mode de vie plus proche de la nature. Cette solution, certes réalisable, nécessite un changement peut être trop grand de notre façon de « penser le monde ».

Alors, nous nous sommes penchés sur l'application du développement durable pour notre vie quotidienne. Concrètement, quel rôle tient, ou tiendra, le développement durable pour nous faciliter la vie tout cela en respectant l'environnement. Nous avons pu constater que de nombreuses innovations technologiques sont mises au point chaque jour. De même, les initiatives écologiques ne sont plus propres aux citoyens, les administrations des villes prennent elles mêmes des décisions. Le développement durable se présente alors comme une réelle solution, qui est pour l'instant parfaitement adaptable à notre mode de vie.

Enfin, nous avons cherché à savoir si du côté de l'industrie, le développement durable pouvait solutionner bon nombre de problèmes. Car en effet, la pollution provoquée par la croissance exponentielle du domaine industriel, ajoutée à l'utilisation massive des ressources de la planète, est maintenant un problème aussi préoccupant que les déchets des habitants ou les gaz d'échappement des voitures.  Ainsi, dans ce domaine, de nombreux changements sont mis en avant. Une prise de conscience tout d'abord, sur les économies de pétrole, sur la location privilégiée à la vente, et sur un recyclage plus intensif. Puis des innovations techniques, comme de nouveaux matériaux, ou une amélioration de l'efficacité énergétique.

Pour conclure, nous pouvons dire que oui, le développement durable est conciliable avec notre mode de vie et avec la croissance économique et industrielle. Il semble même la meilleure solution lorsqu'il s'agit de croître économiquement tout en respectant notre planète. Il réussit, grâce à l'innovation technique et à l'investissement personnel, à permettre au monde de continuer dans son optique de croissance, sans avoir à stopper complètement sa consommation de masse. Mais il convient néanmoins de relativiser. Sur le court terme, il est effectivement possible d'appliquer le développement durable. Mais sur le long terme, la technologie aura-t-elle finalement le pouvoir de construire un monde durable? Finalement, les décroissants n'ont ils pas raison? Ne convient-il pas mieux d'abandonner cette croissance, avant de causer des dommages irréversibles à notre planète? Ce sont des questions qu'il faudra se poser et reconsidérer... dans quelques années.

28 février 2009

IV] La croissance economique est-elle encore possible?

1) Problématique


On a déjà vu précédemment que les ressources naturelles s'épuisaient  à cause de l'activité humaine. Car l'homme, pour assurer sa vie dans la planète, doit consommer énormément ce qui entraine l'exploitation de ses ressources. Cette activité,  non seulement exploite les réserves naturelles, mais elle  pollue également notre planète  ce qui diminue les ressources qui la composent .


a)  Le problème de l'industrie.


De nos jours, un pays sans un bon secteur industriel n'a  pas une bonne économie. Donc, un état qui veut assurer son bon fonctionnement doit avoir une économie prospère. Or, on remarque que la plupart des secteurs industriels, pour produire des biens matériaux, sont de plus en plus des GRANDS consommateurs de ces ressources naturelles. De plus, la grande majorité des secteurs industriels engendrent une énorme pollution de l'atmosphère terrestre,des sols et des eaux.

Nous nous demandons ce que deviendra notre environnement  si notre industrie continue de cette façon? Et quelles pourraient être les solutions pour  arrêter cette pollution et ce gaspillage de ressources naturelles? On verra quelles ont été les conséquences de l'activité industrielle.

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Extraction Pétrolière dans la region d'Ogoni au Niger

Imaginez maintenant si dans notre futur proche on découvre des techniques d'extractions plus performantes? si les prix croissent? si la population mondiale augmente? Et bien, si les techniques industrielles ne changent pas et que nous ne
trouvons pas de solution, la  consommation et la pollution des ressources naturelles vont augmenter excessivement, amenant les dites ressources à disparaître beaucoup plus rapidement.


b) Le secteur tertiaire


Le secteur tertiaire est défini par exclusion des deux autres secteurs : il regroupe toutes les activités économiques qui ne font pas partie du secteur primaire ou du secteur secondaire. Il s’agit du secteur qui produit des services. C'est à dire qu'il regroupe une grande partie des activités professionnelles qui vont du commerce à l'administration, en passant par les transports, les activités financières et immobilières, les services aux entreprises et aux particuliers, l'éducation, la santé et l'action sociale.Ce secteur, actuellement, représente la majorité des activités professionnelles donc pour assurer une croissance économique en appliquant la théorie du developpement durable ,il faudrait changer l'activité même de ce secteur car c'est celui qui regroupe le plus grand nombre d'activités.


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Schéma de l'activité professionelle du secteur tertiaire


2) Les solutions à envisager

Des expert proposent déjà plusieurs solutions.

a) Pourquoi ne pas miser sur de nouveaux matériaux?


L'industrie aéronautique l'a compris depuis longtemps: plus léger rime avec économie. Ne serait-ce qu'au niveau de la consommation d'énergie. On trouve déjà dans l'industrie de l'aéronautique l'intérêt d' alléger le poids des ailes de 20%. Cela  réduit énormément  l'utilisation d'aluminium et l'utilisation d'énergie de l'avion en diminuant son poids.
Dans l'industrie automobile, prenons l'exemple de la firme japonaise Mitsubishi qui elle,a opté pour le plastique "vert".Une matière utilisée pour réaliser les habillages intérieurs du concept cX,un prototype. Ce plastique "vert", un mélange de résine de bambou  sans pétrole, n'est pas encore sur le marché.
On trouve aussi le PLA , basé sur de l'acide polylactique,  qui est un produit biodégradable qui a de plus en plus de succès. Il est notamment utilisé pour les sacs en plastique des supermarchés.

PLA

Système de transformation du PLA


b) Réserver le pétrole a des usages "nobles"

A plus de 120$ le baril, le pétrole est considéré comme de l'or noir. Présentement, le pétrole joue un rôle indispensable. Après transformation, on le retrouve dans les engrais, le plastique, les solvants, le nylon, les lubrifiants, la résine: il est présent dans toutes ces substances qui sont parfois difficilement remplaçables. Ce qui n'est pas le cas dans les transports où l'on peut  éventuellement le substituer. Les agrocarburants en sont le meilleur exemple.

La technique la plus utilisée actuellement est la voiture hybride: une voiture a 2 moteurs. Le premier,thermique,qui fonctionne avec de l'essence et le second électrique, qui récupère toutes les énergies perdues ou gaspillées lorsque le moteur thermique tourne et que la voiture freine ou ralentit. Ainsi Toyota  a vu ses ventes de Prius croître de 44% aux États-Unis en 2007.       

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La consommation et les réserves de pétrole dans le monde

Il n'existe pas que les transports qui proposent une alternative au pétrole.
Ainsi le groupe Français Lafarge, premier fabricant mondial de ciment, s'est attaqué aux combustibles fossiles utilisés pour chauffer les énormes tours dans lesquelles est cuit le ciment. Il ajoute à ces combustibles des déchets industriels ou agricoles, comme des huiles usagées, des coques de noix de café en Ouganda,l'enveloppe des grains de riz aux Philippines,ect. Ces nouveaux combustibles représentent aujourd'hui plus de 10% de l'énergie totale utilisée. Lafarge se targue d'avoir ainsi épargné l'émission de 9 millions de tonnes de CO2 en 2006. D'autre déchets, eux, viennent remplacer une partie du calcaire ou de l'argile utilisé pour fabriquer le ciment, comme des cendres volantes émises par les centrales thermiques ou les fonderies. Leur utilisation est devenue courante, puisque certains ciments en contiennent de 50 à 60%. En 2005, ces adjuvants représentaient 7% de la masse de ciment produit en France.


c) Améliorer l'efficacité énergétique

On se pose la question  de  comment réussir à produire avec moins de ressources? Une bonne solution serait d'économiser de l' énergie. Cela passe par la chasse aux  gaspillages, aussi petits soient-ils. Simple exemple: en formant ses facteurs à une conduite plus douce, la Poste a montré qu'elle pouvait réduire son utilisation de carburant de 8%. Ceci n'est pas négligeable, mais d'autres secteurs, plus polluants ,ont connu des évolutions bien plus spectaculaires. Ainsi, entre 1973 et 2002, grâce notamment à l'amélioration du rendement des chaudières, le secteur de la sidérurgie a divisé par quatre la quantité d'énergie brûlée par tonne d'acier produite! En d'autres termes, ce secteur a enregistré une baisse de 75% de son intensité énergetique, qui mesure le rapport entre la consommation d'énergie et le produit intérieur brut(PIB)obtenu (à prix constant). Depuis environ un siècle, l'intensité énergétique des grands pays occidentaux baisse, signe qu'il faut de moins en moins d'énergie pour produire une même quantité de richesse. Et c'est l'industrie qui mène la dance,avec une diminution globale de 62% entre 1970 et 2004. Une baisse obtenue, certes, en réorientant certaines industries vers un secteur tertiaire moins énergivore, mais aussi grâce aux progrès techniques parfois imposés par les Etats et encouragés par des aides ou des subventions.
Mais la démarche a des limites. Faciles au début, les gains en efficacité énergetique deviennent de plus en plus complexes à réaliser à mesure que les gaspillages les plus évidents ont été identifiés, comme le montre l'exemple de l'aluminerie québécoise Aloulette cité dans l'environnement et gestion, de la prévention à la mobilisation, d'Olivier Boiral, spécialiste québécois  de la gestion environnementale. Entre 1995 et 2000, l'entreprise a réduit sa consommation d'energie(principalement électrique) de 7% alors que la production  de métal pour la même période augmentait de 12% . Le secret?d'abord un coktail de solutions techniques, allant de l'amélioration  de l'étanchéité des cuves au changement du système de distribution de l'alumine, en passant par une modification de la composition des anodes. Réaliste, le responsable environnemental de l'entreprise reconnaissait néanmoins avoir mangé son pain blanc. Il avoue que pour traquer les dernières sources de gaspillage, il lui a fallu sensibiliser les employés à la question environnementale. Ils s'y sont mis, en réduisant le délais d'ouverture des portes des cuves pour limiter les déperditions de chaleur, en récupérant les particules d'alumine tombées sur le plancher, en contrôlant le réglage des outils de fabrication. Pour les dirigeants d'Alouette, le jeu en vaut la chandelle: moins de coût, des employés qui s'attachent à une société qui leur renvoie une image positive, et une communication axée sur le développement durable.

d) Recycler en toute circonstance


Quand l'industrie fait les poubelles,on se demande pourquoi extraire et transporter à grands frais de nouvelles matières premières quand d'autres cherchent à se débarasser de matériaux qui peuvent aussi bien faire l'affaire?!


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Schéma du recyclage

Il y a déjà un concept qui commence à être appliqué dans les écoparcs où l'on pratique la symbiose industrielle: des entreprises s'associent  de manière à ce que les déchets des uns deviennent les matières premières des autres.Tel qu'un écosystème. Autre secteur qui gagnerait à avoir recours au recyclage, le bâtiment.
Par exemple, en Ile de France, la demande de gravats, avec lesquels on fabrique le béton, n'est plus satisfaite qu'à 60% par les carrières ou les sédiments de la region. Or, comme l'explique Denis Damidot, specialiste de la question à l'Ecole superieure des mines de Douai, "l'importation de matériaux aussi encombrants revient très cher. Le coût des granulats, par exemple, qui s'élève à peut près à 7 euros la tonne, double pour 30 kilomètres de transport!". Dans ces conditions, l'idée  de réutiliser localement les déchets de construction ou de démolition a commencé à s'imposer. Cependant, il existe quelques contraintes: que les gravats ne contiennent pas de composés chimiquement actifs et qu'ils soient triés par taille. Mais imposer cette idée ne va pas de soi dans un secteur qui peine encore à se defaire de quelques mauvaises habitudes, comme celle du dépôt sauvage. Il n'empêche aussi: les plus grosses entreprises commencent à intégrer la notion de déconstruction collective des bâtiments. Avant de démolir, un audit fait le point sur les déchets qui seront générés, et programme chaque étape de manière à obtenir un mélange de matières utilisables, et notamment des granulats classés selon leur taille et leur propriétés. Une logique de recyclage qui peut s'appliquer à de nombreux autres domaines."Nous fabriquons de la signalisation routière et du mobilier urbain (explique Stephane Brushi, directeur commercial de Sodilor à Sarreguemines),et nous proposons à nos clients de reprendre leurs déchets plastiques, que nous recyclons ensuite dans les produits que nous fabriquons".
Pour Sabine Barles, du laboratoire Theories des mutations urbaines, il s'agit d'organiser une révolution dans la manière de faire circuler la matière."Plutôt qu'une utilisation linéaire: je prélève, je consomme, puis je jette; l'idée ici est de boucler un circuit. Cela a pour but de faire en sorte qu'un objet ou une matière devenu inutile dans un usage devienne une matière première pour un autre usage".


e) Il vaut mieux louer un produit que le vendre.

 

Tout ce que Xerox délivre à ses clients est conçu pour être repris: machine, cartouche d'encre, pièce détachée ou emballage. L'entreprise Xerox était la pionnière d'un concept né à la fin des années 1980 sous le nom d'"économie de fonctionnalité". Le principe est de vendre l'usage d'un appareil plutôt que l'équipement lui-même."Cette stratégie lui a permis de pénétrer un marché frileux à investir  dans des technologies novatrices de reproduction des documents ", rappelle Johan Van Niel dans un rapport que ce jeune ingénieur a affectué pour l'Agence de l'environnement et pour la maîtrise de l'énergie sur l'économie de fonctionnalité. En proposant à ses clients  de louer leur équipement avec sa maintenance plutôt que de l'acheter, le pari est gagné. La location et les services de reproduction à la copie représentaient,en 2000, la moitié des revenus de l'entreprise. D'autres entreprises ont suivi. Le fabricant de pneus Michelin, propose aux transporteurs routiers la maintenance des pneumatiques pour diminuer leur  consommation de carburants. La moitié des grandes flottes de poids lourds,ont depuis, adopté de tels systèmes. Sur le même modèle, aux Etats-Unis, le fabricant de moquettes Interface loue ses produits et la blanchisserie Elis vend l'usage du linge qu'elle détient, lave, et répare pour ses clients professionnels. D'autres louent du mobilier et même des pacemakers.

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Service de location de vélo à Lyon   

Quel est l'intérêt? Cela permet de limiter la fabrication perpétuelle de nouveaux produits."Quand on vend un produit, quel qu'il soit, on a intérêt à ce que l'objet dure le plus de temps possible. On peut aussi le concevoir de manière a pouvoir y intégrer régulièrement des innovations technologiques, sans tout changer",expique Dominique Bourg,directeur de l'institut des politiques territoriales et de l'environnement humain de Lausanne. En clair, fini la tentation d'inonder le marché d'objets vite conçus mais de faible qualité, destinés à être remplacés par d'autres, plus modernes, mais tout aussi fragiles. Pour Dominique Bourg " la marge de manoeuvre est immense. Pour l'instant, c'est une économie de toutes petites niches". Reste à savoir si les consommateurs seront séduits durablement par ce nouveau rapport aux objets".

28 janvier 2009

III] Le développement durable comme solution appliquée à notre vie quotidienne

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Une affiche pour le développement durable. Peut être est-ce anodin, mais il s'agit d'un homme de type européen/américain qui explique le développement durable à un asiatique. Les pays développés montrent l'exemple écologique à la Chine...


1) Adoptons le développement durable.

Nous l'avons vu, face à la pollution et à l'épuisement des ressources, le développement durable est la principale solution proposée. Alors, pour l'appliquer : qui fait quoi ?

a) Les autorités politiques :

Dans chaque pays, L'Etat et les autorités politiques locales mènent différents types d'actions pour promouvoir le développement durable. En France, les incitations fiscales ou les subventions portent notamment sur les investissements dans le domaine des énergies alternatives (capteurs solaires, éoliennes...) Dans les communes flamandes de Belgique, depuis 2004, les habitants disposent d'une "carte d'épargne durable" qui se charge de points quand ils trient leurs déchets ou achètent des ampoules économiques. Cette carte leur permet d'accéder à des services (culture, transports...) ou à des produits durables.

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Un partenariat éco-citoyen entre le département du Jura et ses communes garantit la qualité du tri des déchets, pour baisser le coût du recyclage.

b) Les citoyens :

Second partenaire, et non des moindres, les citoyens écologistes. Simples consommateurs éxigeants quant à la provenance de leurs achats (produits de commerce équitable, de l'agriculture biologique...) ou membres actifs de l'une des milliers d'ONG dans le monde, ils agissent dans le domaine du développement durable. Ils jouent un rôle considérable dans le changement des mentalités et des pratiques. Ils sont les vrais espoirs d'un développement authentiquement durable.

c) Les entreprises :

Si, à la fin des années 1990, le développement durable était un concept étranger à l'entreprise, à l'exception de quelques sociétés militantes comme Patagonia (textile) et Ben & Jerry's (alimentation), il semble aujourd'hui y avoir gagné ses lettres de noblesse. Mais est-ce une véritable évolution des pratiques et stratégies managériales ou un nouveau plan de communication sur une thématique à la mode ? Difficile à dire, sauf dans les grandes sociétés françaises. Depuis 2001, une loi oblige les entreprises cotées en Bourse (soit environ 700) à prendre en compte, dans leur rapport annuel, "les conséquences sociales et environnementales de leur activité". Les paroles ne suffisent plus, elles doivent se traduire en actes. EDF dispose ainsi d'un parc de plus de 1700 voitures électriques, se plaçant ainsi comme le premier utilisateur de véhicules de ce type en Europe.

2) Zoom : la technologie au service du développement durable :

Pour changer nos modes de vie, encore faut-il en avoir l'occasion. On peut vivre différemment. Mais alors, si nous n'acceptons pas la décroissance (un potager personnel, ne plus prendre la voiture...), comment peut on modifier nos habitudes pour respecter l'environnement ?


a) La voiture à pile :

Sera t'elle la voiture de demain ? Un exemple concret de l'application du développement durable à notre vie de tous les jours, cette voiture fonctionne grâce à une pile à combustible. Elle tente de répondre au triple enjeu du secteur automobile : épuisement des ressources en pétrole, lutte contre la pollution, sécurité.

La pile à combustible, comment ça marche ?

Le principe : un stock d'hydrogène est embarqué à bord de la voiture. Au contact de l'oxygène de l'air se produit une réaction chimique qui génère de l'énergie électrique. Celle-ci va alimenter le moteur.
Les plus : ce système, ne rejetant que de la vapeur d'eau, ne produit aucune émission polluante. Et son rendement énergétique est bien meilleur que celui d'un moteur à combustion interne.
Les moins : l'hydrogène étant l'élément chimique le plus léger (14 fois plus léger que l'air), il nécessite un réservoir d'un volume important pour le stocker.

b) La maison du futur :

Face aux problèmes grandissants de pollution et de dépendance énergétique, constructeurs et architectes innovent en matière d'habitat. Et certains particuliers expérimentent déjà des maisons écologiques.

Les matériaux :
    - Brique monomurs alvéolées : moins polluantes et plus isolantes que les parpaings de ciment, ces briques de terre emmagasinent la chaleur et la restituent aux heures fraîches. Elles absorbent également le bruit
    - Isolants thermiques ultraperformants :  Légers et poreux, les aérogels (de silice par exemple) appliqués à l'intérieur des cloisons absorbent la chaleur ou la froid, ainsi que le bruit et les vibrations.
     - Vitrage nouvelle génération : Anti-UV, antitaches, anti-rayures, infracturables.

L'énergie :
    - Panneaux photovoltaïques : des capteurs emmagasinent l'énergie lumineuse pour créer de l'électricité. Ils peuvent être couplés à une éolienne, qui utilise la force du vent.
    - Panneaux solaires thermiques : Constitués de tubes remplis d'air ou d'eau chauffée grâce au rayonnement solaire, ils peuvent alimenter un chauffe-eau et fournir environ 50 à 70% de l'eau chaude du foyer.
    - Pile à combustible : en appoint de l'énergie éolienne et photovoltaïque, elle fabrique de l'électricité à partir d'un mélange d'oxygène et d'hydrogène.
    - Ampoules fluocompactes : par rapport à une ampoule à incandescence, l'économie d'électricité est de 80%.

3) Les villes qui donnent l'exemple :

L'application du développement durable à grande échelle, c'est possible. Mais comment font ces villes pour ne pas bousculer radicalement le mode de vie des citoyens tout en préservant l'environnement ?

a) Un nouveau modèle de ville : Dongtan

En Chine, l'éxode rurale n'en finit pas. Dans les quinzes prochaines années, le pays doit construire 400 nouvelles villes pour abriter 300 millions de néocitadins venus de leur campagne chercher un travail, un avenir. Symbole écologique de cette nouvelle urbanisation : Dongtan. Construite sur les marais riches en biodiversité de l'île de Chongming (près de Shangai), cette cité exemplaire sera capable d'acceuillir à terme 500 000 personnes sans nuire à l'envionnement. Sur le papier, les architectes ont tout prévu : les toits seront recouverts de plantes vertes pour isoler les bâtiments et recycler l'eau. Les quartiers seront reliés par des bus propres fonctionnant à la pile à combustible. Un sytème d'intranet sera mis en place pour faciliter le covoiturage. L'énergie sera produite par l'incinération des déchets et par des éoliennes géantes propulsées par l'air marin. En complément, chaque immeuble possédera ses propres éoliennes ainsi que des panneaux à cellules photovoltaïques. Mais de la maquette à la réalité, de 2005 à 2050, date à laquelle la ville sera achévée, le chemin est encore long.

b) En france, les villes s'organisent :

Partout en France, pour inciter aux initiatives personnelles, les villes rivalisent de créativité. En effet, nous savons tous que nous devons moins consommer d'énergie, moins prendre la voiture, trier nos déchets pour éviter de polluer... Mais de plus en plus de villes appuient, soutiennent ou mettent en place des initiatives pour le développement durable.

A Montpellier par exemple,  la municipalité a mis en place un système de collecte des "bio-déchets". Dans des poubelles oranges, les citoyens peuvent mettre leurs épluchures de légumes, restes de nourriture, fleurs mortes.... Ces déchets récupérés seront transformés dans des usines spécialisées en compost (revendu aux agriculteurs), ou en biogaz, que Montpellier envisage de commercialiser à EDF. Chaque année, les bio-déchets représentent 30% de l'ensemble des ordures ménagères de l'agglomération, soit 33 000 t. Au début de cette opération, 70 000 habitants étaient concernés. Le budget pour cela est de 100 millions d'euros.

De même à Mérignac, où une aide financière est proposée pour s'équiper "écolo". Un composteur coûte en moyenne 40 euros. Un récupérateur d'eau pluviale, 70. Le prix d'un chauffe eau solaire grimpe jusqu'à 6000 euros. Hors, ce sont des équipements obligatoires si l'on veut consommer moins par exemple. Mérignac (Gironde), a décidé de prendre en charge une partie de ces investissements. Depuis 2006, la municipalité à financé 300 composteurs individuels par an, et le même nombre de récupérateurs d'eau pluviale. Ainsi, pour un composteur de 400 litres à 40 euros, la ville en donne 10, et sur les 70 euros que vaut un récupérateur d'eau, elle en investit 20. Marie Récalde, l'adjointe chargée du développement durable a dit très justement "c'est en soutenant les administrés éco-volontaires qu'on donne envie aux autres de faire la même chose".

Des villes comme ceci, on peut en dénombrer plusieurs en France. Partant d'un investissement des municipalités, c'est toute la communauté qui s'adapte. Il ne semble alors pas compliqué de vivre avec le développement durable.

4) Une solution radicale : la décroissance.

Comme vu précedemment, la décroissance est une théorie avancée, qui sans aller à l'encontre du développement durable, préfère rejeter cette forme de "progrès vert" .  Sans être catégorique, il me semble que ce mode de vie est moins adapté à notre futur. En effet, bien qu'il soit honorable que ces gens préfèrent vivre de leurs propre moyen, il est certainement très difficile de réaliser la même chose dans le centre d'une grande ville.
Voici donc une vidéo, tirée d'un magazine d'information français : 66 minutes. On y voit comment un couple produit lui même son électricité...


Decroissance
envoyé par Tuttle7

12 novembre 2008

II] La naissance d'un nouveau concept : le développement durable.

La planète s’épuise, mais la croissance économique ne s’arrête pas.

Depuis la révolution industrielle du début du XIX siècle, la croissance économique est fulgurante. Mais cela s’est fait au dépend de la “santé” de notre planète. En effet, on en a vite oublié l’épuisement des énergies fossiles (non renouvelables comme le pétrole), la pollution de l’air, du sol...
Ainsi, en 1987, la Commission Mondiale sur l’environnement et le développement, consciente du danger, émet le Rapport Brundtland : Notre Avenir à Tous. C’est la naissance d’une notion clé de l’économie actuelle : le développement durable.
Le rapport Brundtland la défini ainsi : “Le développement durable est un mode de développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures de répondre aux leurs”. Autrement dit, il s’agirait de concilier la croissance économique et l’amélioration de notre vie quotidienne avec la préservation de l’environnement.
Bien sûr,cette notion préoccupait déjà un certain nombre de personnes.

--> Article connexe : "Les raisons du développement durable expliquées aux enfants."

 

1) Historique de la notion de développement durable.

En réalité, le développement durable tourmente notre société depuis les années 70.
Ainsi, en 1968, une assemblée de scientifiques,  économistes,  professeurs (ect...) se créee : « Le club de Rome ». Ici, apparaissent les premières questions quant à la croissance par rapport à l’environnement. Ce Club, en 1972, publie une analyse (la première) qui s’attarde sur la question du futur de l’humanité. Dennis Meadows, professeur dans une université, est l’un des auteurs du rapport qui prendra son nom : « Le rapport Meadows ». Intitulé « Halte à la croissance ? », il s’intéresse à l’impact du développement économique et démographique sur l'environnement.
Ainsi, grace à des simulations informatiques, on a pu constater que si la croissance continuait ainsi, le monde n’irait que plus mal au XXI siècle. Chute de la population causée par la pollution, appauvrissement des sols cultivables, amenuisement des énergies fossiles sont les principaux dangers qui risquent de survenir.

-Cette même année, les dirigeants mondiaux se réunissent pour la première fois pour parler du développement durable. C’est le premier sommet de la Terre, qui se déroule tous les 10 ans.
-En 1980, l'Union internationale pour la conservation de la nature (qui est la principale ONG pour la conservation de la nature) publie "La stratégie mondiale pour la conservation " : y apparaît la notion de développement durable.
-Puis en 1987, la Commission mondiale sur l'environnement et le développement publie le fameux rapport Brundtland. Une définition officielle est donnée.
-En 1997 est fait le Protocole de Kyoto. Il représente un progrès considérable dans la lutte contre le réchauffement de la Terre car il contient des objectifs précis de limitation et de réduction des gaz à effet de serre.
-Plus récemment, entre le 26 août  et le 4 septembre 2002 s'est déroulé le Sommet de Johannesburg. Plus de 100 chefs d'états, des milliers de représentants gouvernementaux et d'ONG se sont réunis. Ils approuvent un traité qui s'attarde sur la conservation des ressources naturelles et la biodiversité.


2) Schéma bilan du développement durable.

 

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Ce schéma représente les 3 piliers du développement durable. Ainsi, succinctement, il permet de constater que l'objectif est de concilier économie, environnement et société. Voyons le plus en détail :

Le pilier économique : l'économie est un aspect qui prédomine dans nos sociétés actuelles. Le développement durable implique donc la modification des modes de production et de consommation de façon à ce que la croissance économique ne se face pas au détriment de l'environnement et du social.

Le pilier social : aussi appelé pilier humain. Il s'agit ici du développement durable comme solution à l'exclusion sociale, prônant entre autre l'amélioration de la formation des salariés, le développement du commerce équitable et local...

Le pilier environnemental : souvent considéré comme le seul pilier du développement durable (à tort). Il est, dans les pays développés, l'une des principales préoccupations. Nous polluons, rejetons trop de déchets... Il faut penser à vivre de manière à préserver la biodiversité de la faune et la flore.


3) La croissance verte.

La récession est un problème d'actualité. Alors que la croissance économique semble compromise, une solution se dessine au travers de mesures dites « écologiques ». Ainsi, le 28 janvier 2009, un plan de relance de 819 milliards de dollars (639 milliards d'euros) a été voté par la Chambre des représentants américaines. Très vite suivi par la France, dont le parlement votera le lendemain un plan de relance de 26 milliards d'euros. Aide fiscale aux énergies renouvelables et à l'amélioration de l'efficacité énergétique des bâtiments, rénovation du réseau électrique, subventions à la recherche et au développement de produits et de services moins polluants dans l'industrie et les transports, normes environnementales plus sévères, autant d'axes que l'on retrouve dans ces deux plans. Ce genre de mesures, qui existent également en Chine, en Allemagne et au Japon, à pour but de faire basculer le modèle économique responsable du réchauffement climatique. Ainsi, en plus des effets à court termes, (relance de l'emploi et de l'activité), le but est de développer une économie qui ne soit plus basée sur le pétrole, et de créer un modèle gérant mieux les ressources limitées de notre planète. Une nouvelle forme de croissance économique, « verte ».

Barack Obama s'est inspiré du programme « Repower America », élaboré par l'ancien vice président de Bill Clinton, Al Gore. Ce programme devait s'étendre sur 10 ans et avait pour but de mettre en place un modèle énergétique qui ne serait plus basé sur le pétrole, rendant les États-Unis indépendants des pays producteurs. D'après Nathalie Kusciusko-Morizet, l'ex-secrétaire d'Etat à l'environnement, « En France, 35% des investissements prévus par le plan anticipent sur l'application du Grenelle de l'environnement ».

Robert Bell, économiste américain, s'inquiète du danger de voir l'argent public « gaspillé » dans des secteurs ou des technologies non viables. Il a peur que ces investissement soient le fruit d'un effet de mode. Malgré cela, il  y est plutôt favorable, car il voit là, la solution à la récession qui menace le monde actuellement. Le 2 septembre 2008 est paru dans le Monde un interview très intéressant, où l'économiste américain y décrit la situation actuelle et émet l'hypothèse d'une nouvelle bulle financière, une « bulle verte ».

Ainsi, les économistes s'accordent à dire que pour assurer ce basculement vers un modèle écologique, il faut convaincre les agents économiques d'adopter un mode de consommation plus durable ou d'investir dans des technologies propres. Ainsi, de nombreux débats au sein de la communauté des économistes sont engagés, par exemple sur une invitation par le prix à un abandon des énergies fossiles (taxes...).


4)Une théorie qui s'oppose au développement durable : la décroissance

La décroissance ne signifie pas « contre la croissance ». Ce n'est donc pas une forme de récession économique. Il s'agit d'une manière de penser, qui en premier lieu voudrait « remettre l'économie à sa place », s'en détacher. Mais la décroissance, c'est aussi produire uniquement ce dont nous avons besoin pour vivre, et ainsi adapter nos moyens de production avec cette idée. Les décroissants se définissent comme voulant vivre avec notre écosystème sans le détruire. Pour l'opposer au développement durable, nous pouvons dire qu'alors que ce dernier cherche à concilier croissance économique et respect de l'environnement, les décroissants considèrent la croissance économique comme l'un des principaux facteurs de la destruction de notre environnement. Il ne faut néanmoins pas réduire la décroissance à sa seule notion écologique.

Voici quelques exemples de différences entre ces deux idéologies :
Pour les déchets, alors que le développement durable cherche à recycler, ou à éliminer les déchets plus proprement (filtrage des fumées d'incinération...), la décroissance préconise simplement de moins jeter. Il en va de même avec les énergies : contre un développement durable qui voudrait rechercher des énergies propres et renouvelables, la décroissance dit « il faut moins consommer ».

Serge Latouche est un économiste français, et un des pionniers de ce mouvement. Dans la vidéo qui suit, il explique tout d'abord pourquoi la croissance « est perverse ». Il montre très justement pourquoi nous ne pouvons pas continuer ainsi. Puis (à partir de 4min43), il définit la décroissance. Il en propose une définition : ainsi, la décroissance devrait s'appeler « acroissance ». Elle est comparée à une religion, un ensemble de croyances et de valeurs. Ensuite (à partir de 5min51), il définit plus précisément les concepts de la décroissance, surtout en ce qui concerne la rapport aux biens. Un changement de valeurs,  ne plus se concentrer sur la « richesse marchande » mais apporter plus d'attention à la « richesse sociale ». Il parle ensuite de l'aspect écologique de la décroissance (à partir de 7min41). Ici, il reprend quelques un de ses arguments du début de la vidéo, puis montre les limites de la planète. Le reste de la vidéo concerne des cas précis, ou certains aspects qu'il juge « mauvais » de notre économie. Il présente en quelque sorte les mesures que prendrait la décroissance si elle était appliquée. La vidéo peut sembler longue, mais tout ce que Serge Latouche dit semble justifié, et c'est donc intéressant de comprendre son point de vue. De plus, cela permet de relativiser le développement durable, et d'apporter une première hypothèse pour répondre à notre problématique : il semble impossible de continuer comme nous le faisons. La croissance économique intensive et notre philosophie du "toujours plus" sont à bannir.

 

Serge Latouche - La Décroissance
envoyé par planetendanger

26 septembre 2008

I] Une planète détruite par les hommes.

I) Présentation de l'état actuel de la Planète

a) L'épuisement des ressources de la planète :

  De nos jours, nous entendons de plus en plus que les ressources de la  planète s'épuisent . Pourquoi ? L’exploitation des ressources naturelles est une activité constante et vitale pour tout être vivant. Malheureusement, la majorité des ressources ne sont pas renouvelables. Une gestion raisonnable de ces ressources naturelles est donc une condition essentielle à la  pérennité de la vie sur terre.

          Il nous faut d'abord distinguer les causes historiques. Au XXème siècle, deux grandes guerres industrielles éclatent : la première et deuxième guerre mondiale, qui se déroulent principalement en Europe. Pendant ces deux guerres, on assiste à une importante construction d’armes, de transports(...)et à une grande utilisation des énergies nucléaires et du pétrole. Ces activités industrielles  vont donc entraîner l'Homme à exploiter les réserves naturelles de la planète. Nous avons ici un début d‘exploitation abusive des ressources naturelles  de notre planète.

 

À la fin de la deuxième guerre mondiale, c'est à dire en 1945, l’Europe est ruinée. Il faut tout reconstruire . Cela va amener à un nouveau développement de l’industrie et de l’économie. Les ressources fossiles sont devenues vitales pour l’industrie, et également pour la construction des bâtiment et des transports. Cette période est appelée en France « Les Trente Glorieuses ».  On assistera également à la naissance de la consommation de masse.
Comme l’indique le nom « consommation de masse »  c’est une consommation  excessive de biens et de services. Cela conduit donc à une dépense abusive des ressources naturelles.
De plus, on assiste également depuis les années 60, à une croissance démographique qui jusqu’aujourd’hui n'a cessé de croître.
La conséquence de cette croissance démographique est une consommation de masse extrème qui va conduire l'homme à exploiter de plus en plus les ressources naturelles de la planète.

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Evolution de la consommation d'energies fossiles depuis les années 60 (cliquez sur l'image).  

Actuellement, les causes principales de l'épuisement des ressources naturelles sont les activités humaines et les dégradations qu’elles entraînent. On remarque ainsi que la demande de matières premières (c'est à dire les métaux, les minéraux, le pétrole…) est de nos jours très importante et ne cesse de croître. En particulier depuis que les pays comme la Chine et l’Inde ont immergés, devenant des pays développés (malgré une pauvreté dans certaines régions). Il est important de noter que la Chine exploite entre 22 et 33% des métaux disponibles alors que son sous-sol ne contient que 8 % des réserves mondiales!
De plus, les réserves mondiales de métaux précieux tels que l’uranium, l’argent, l’or… ne sont pas inépuisables. Cela  pose problème pour assurer  la réserve de métaux  nécessaire  pour garantir la généralisation des nouvelles technologies qu’ils ont permis de mettre au point. On constate aussi que l’importante expansion de la sidérurgie chinoise, qui actuellement produit 1/3 de l’acier mondial, est à l’origine  de l’explosion de la consommation de minerai de fer, en atteignant 1300 millions de tonnes en 2005. Cela a eu pour conséquence de doubler son prix depuis 2002. La demande du plomb est passée de 2 à 20 entre 2003 et 2007 avec une augmentation du prix multiplié par huit. On remarque de plus en plus que les combustibles fossiles (pétrole, gaz, charbon) sont sur le point de s’épuiser car ces énergies, qui représentent 81% de la consommation énergétique mondiale, ne sont pas illimitées alors que la demande ne cesse d’augmenter. Des experts essayent de trouver une énergie capable de remplacer les combustibles fossiles : la construction de voitures hybrides montre les préoccupations amenées par le manque de pétrole.

La ressource la plus précieuse et indispensable à la vie humaine est l’eau. Malheureusement, les réserves d’eau s'épuisent de façon trop importante. Ceci est très inquiétant quand on sait que la moitié des êtres  humains vivent  dans une zone où les réserves d’eau douce diminuent. En 2000, la consommation mondiale d’eau douce, qui atteignait alors environ 4 milliards de mètres cube par an, dépassait déjà les capacités de renouvellement des réserves. Depuis cette date, ce chiffre ne cesse d’augmenter. En France par exemple, déjà cinq départements (le Vaucluse, les Bouches-du-Rhône, le Var, les Deux-Sèvres et la Charente-Maritime) ont un approvisionnement en eau préoccupant. Mais cela n’est rien comparé à la baisse du niveau des nappes phréatiques dans les pays comme le Mexique, la Chine, le Nigeria...
Il faut 2000 litres d’eau par jour pour nourrir un être humain : 2 litres qu’il boit par moyenne et 2000 litres que nécessite la chaîne agroalimentaire qui fabrique sa nourriture. L’industrie chinoise  consomme de nos jours 3 à 10 fois plus d’eau que les pays occidentaux alors que la chine ne dispose que de 7% de l’eau potable et que la majorité de sa population est privée d’eau potable.

 

- Essentielles à la préservation de la biodiversité et à l’absorption d’une partie des gaz à effet de serre, les forêts sont constamment détruites par l’activité humaine (-0.2% par an), et ce principalement en Afrique et en Amérique du Sud. 150 millions d’hectares de la forêt amazonienne ont disparus depuis 1970, soit 15% de sa surface initiale. 1/3 de la deuxième forêt du monde (celle du bassin du Congo) a été confiée à des exploitants qui génèrent 5 à 12% du PIB des pays de cette région. Mais seulement 0,5% de cette exploitation bénéficie d’un label de gestion durable mis au point par les grandes ONG et visant, entre autres, à planifier les coupes et à sortir d’une logique d’abattage sauvage.
Les Etats-Unis, l’Inde, la Chine, le Brésil et le Canada sont les principaux producteurs de bois. La moitié de cette production est utilisée en bois de chauffage, l’autre fournit l’industrie. Quant aux besoins, ceux des pays occidentaux diminuent, ceux de l’Amérique du Sud et de l’Afrique restent stables, tandis que ceux de l’Asie explosent faisant de la Chine le premier importateur mondial de bois.

- Enfin, la superficie des terres agricoles diminue alors que le nombre de bouches à nourrir augmente : la planète ne compte qu’environ 1,4 milliards d’hectares de surfaces cultivables pour nourrir 6,7 milliards de personnes, soit 0,2 hectare par individu. De plus, les surfaces diminuent avec le développement de l’urbanisation, les prélèvements d’eau excessifs… Sans compter que la fertilité d’une partie des terres agricoles se dégrade, en particulier dans les régions pauvres. La seule solution pour éviter la famine sera une très forte augmentation des rendements agricoles.

b) Le problème de la pollution :

Il existe plusieurs types de pollutions, produites par les humains ou par des facteurs naturels. Tout d’abord nous verrons quelles peuvent être les origines de la pollution, ce qui nous conduira aux différents types de pollutions. On distingue deux types de sources :

* Anthropiques -> comme l’émission des chaudières, les moteurs, les usines
* naturelles -> le volcanisme, les érosions éoliennes, les émissions naturelles de méthane 

 

Les origines de la pollution  :                                                                                                                   

Les pollutions d'origine humaine, aussi appelées anthropiques, sont trouvables sous différentes formes : accidentelles, génétiques, ponctuelles, involontaires, diffuses, chroniques...
Cette pollution est le résultat une propagation, directe ou indirecte, dans l'environnement de polluants. La plupart du temps ce sont des sous-produits involontaires d'une activité humaine, comme par exemple les émissions des pots d’échappement.
On retrouve également très souvent des déchets de produits de consommation courante (emballages, batteries usagées) jetés sans aucune précaution dans notre environnement.
Moins souvent, mais aussi présents, on retrouve des phénomènes physiques (comme par exemple la chaleur, la lumière, la radioactivité, etc.), dont le caractère malsain est généralement relatif car dépendant de la dose, de la durée d'exposition, d'éventuelles synergies, etc. Il est relatif :
  Soit à leur nature de « poison » pour l'Humanité ou l'environnement; par extension, le simple caractère désagréable, même sans danger, peut suffire à invoquer le qualificatif de pollution là où le mot «nuisance » est souvent préféré.
  Soit à leur nature tératogène (pouvant déclencher des maladies, des malformations chez les nouveau-nés).
  Soit, en dépit de leur caractère non directement toxique pour l'homme et les êtres vivants, à leur capacité éventuelle à modifier ou perturber le fonctionnement d'un écosystème ou de la biosphère.

Culture insecticide
Que ce soit en détruisant la vie (par exemple les insecticides) ou ses conditions, ou au contraire en sur favorisant certaines expressions, les insecticides sont couramment utilisés. Il peut également s'agir d'introduction d'espèces ou de pollution génétique pouvant perturber le fonctionnement des écosystèmes, c'est-à-dire l'introduction d'espèces ou de gènes dans un biotope d'où ils étaient absents ou de pollution par des gaz d’effet de serre comme  le gaz carbonique, etc.

Insecticide
                                                      

Utilisation massive d'insecticide pour l'agriculture dans un pays développé.

Pollution d’origine naturelle
Comme l’indique ce nom « naturelle» c’est une pollution qui est directement produite par la nature. C'est-à-dire sans avoir aucun lien avec la pollution humaine. Ces pollutions peuvent être les conséquences directes ou indirectes de catastrophes naturelles, tels que les séismes, éruptions volcaniques...
Ou par exemple une pollution d'eau potable par un animal qui fera ses besoins à proximité, ou qui serait mort et en décomposition dans l'eau.

Où se fait ressentir cette pollution :

- La pollution de l’air :

La pollution de l’air est principalement apparut à cause des gaz et particules rejetés dans l’air par les moteur de véhicules , les installations de chauffage, les centrales thermiques et les installations industrielles. De ces dernières émanent des substances comme le dioxyde de carbone de soufre et d’azote, de la poussière,  des particules radioactives , des produits chimiques (engrais et pesticides), etc.


Pollution_d_el_air

Une nuage gris flotte en permanence sur Paris : les gaz d'échappement sont entre autre les responsables de cette pollution de l'air.

La pollution des sols :

                                        Decharge                                           

 Décharge de poubelles qui pollue les sols.

L'agriculture est une des principales causes de pollution des terres. Les agriculteurs utilisent des produits chimiques afin de rétablir des éléments nutritifs dans le sol. Les herbicides, comme les insecticides, sont utilisés afin de tuer les mauvaises herbes indésirables et les insectes ce qui  pollue indirectement les terres.
De plus, les humains produisent des tonnes de déchets chaque année. Les déchets ne doivent pas être brûlés, car ils polluent l'atmosphère. Il ne faut pas non plus les jeter à la mer au risque de souiller les terres utilisées et les produits que nous mangeront ensuite.

 

·La pollution des eaux :
Il existe  différents types de pollution de l'eau : chimique, bactériologique, thermique, et les eaux ou masses d'eau concernées peuvent être douces, saumâtres ou salées, souterraines ou superficielles. Il peut même s'agir de la pluie ou des rosées. La photo suivante nous montre une zone où les sédiments peuvent être fortement pollués.

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Rejet des eaux usées dans le Bassin d'Arcachon (France)

Il est très difficile de combattre cette pollution car ce qui est au fond ou dilué dans l'eau est souvent invisible. De plus,   certains toxiques infiltrés dans le sol ne produisent  leur effet qu'après un long délai et  de nombreux polluants agissent en synergies complexes. Ainsi un déversement accidentel de 4 000 litres de tétrachlorure de carbone, survenu près d'Erstein en 1970 et passé presque inaperçu à l'époque, entraîna vingt ans plus tard une contamination de la nappe phréatique et d'un puits creusé sept kilomètres en aval. 

 

État actuel des ressources naturelles  : pourquoi réagir ?

Notre planète a déjà été suffisamment polluée et les ressources naturelles, tout comme les énergies, sont en train de s’épuiser. Tout cela en raison de l’activité humaine (certes indispensable à la vie de l’homme) et de quelques facteurs naturels.    

                                                                        olduvai_consommation_mondiale_energie

Ici l’exemple de quelques ressources naturelles et énergies : nous pouvons remarquer que la consommation de ces ressources a "explosé" depuis le milieu du XIXeme siècle.

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